Dépister la scoliose

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Pour les professionnels de la santé, l’usage d’un scoliomètre* permet de déceler la présence d’une gibbosité de la colonne vertébrale et d’en mesurer l’amplitude.

Le scoliomètre

*Pour des informations sur la validité et la fiabilité du scoliomètre, vous pouvez vous référer aux articles suivants dans la section Publications (5, 68, 69).

Et la douleur ?

Le mal de dos peut-il être un indicateur de la présence d’une scoliose ?

Un indicateur ? Probablement pas. Une conséquence ? Sûrement.

La douleur au dos ne peut pas être considérée comme un signe de la présence d’une scoliose pour plusieurs raisons :

Chez les enfants et adolescents, les douleurs de croissance sont fréquentes et il arrive souvent qu’elles ne soient associées à aucun problème particulier. Grandir est parfois douloureux.
Il est parfaitement possible d’avoir une attitude scoliotique (fausse scoliose), une scoliose non-structurale (le plus souvent associée à une jambe courte) une scoliose légère (évolutive ou non) ou même une scoliose sévère, sans ressentir la moindre douleur.
Les maux de dos peuvent avoir de nombreuses origines autres que la scoliose.

En conclusion, la douleur n’est pas un bon outil de dépistage de la scoliose. Cependant, sa présence doit être prise au sérieux et il est essentiel de consulter un chiropraticien ou un médecin pour un diagnostic précis.

Quand intervenir ? Quand référer ?

Si vous croyez avoir détecté une scoliose ou une difformité de la colonne vertébrale chez vous ou chez un membre de votre famille, contactez votre chiropraticien ou votre médecin afin d’établir un diagnostic certain au moyen de radiographies.

Si le diagnostic de scoliose devait être confirmé, les professionnels peuvent se référer au GUIDE CLINIQUE DE DÉPISTAGE DE LA SCOLIOSE.